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Un petit mot pour dire que toutes les histoires écrites ici sont des histoires vraies, rien n'est inventé.

mercredi 29 avril 2015

Les appels de phare.

Je suis dans ma voiture, je quitte les écuries pour rentrer chez moi. J’arrive sur la nationale, le feu est rouge je m’arrête donc. Lorsqu’il passe au vert je démarre et tourne à droite pour prendre la nationale, je tombe immédiatement un feu rouge, je m’arrête donc à nouveau. Avant qu’il ne soit repassé au vert une voiture arrive derrière moi, fait des appels de phare et vient s’arrêter derrière moi. Tiens bizarre, pourtant le feu est rouge… Je me dis que c’est un excité toujours pressé, qui pensait peut être que j’aurai du griller le feu…
Le feu passe au vert je démarre. C’est bizarre le conducteur derrière moi ne semble pas du tout être un excité, il conduit cool et ne me colle pas. Serait-ce quelqu’un que je connais ? Il est facile de reconnaitre le petit autocollant que j’ai à l’arrière de ma voiture.  Il fait noir et je ne peux pas voir le conducteur. La voiture est une Audi ça limite pas mal. J’ai bien une amie qui a une Audi et qui habite dans le coin, mais je suis certaine que la sienne est noire ou très foncée, enfin je suis presque certaine… Or celle-ci est beige. Bon réfléchissons de quelle couleur est la voiture de mon amie ?  Monsieur Jimie le saurait lui. Il ne se rappelle pas le nom des copines de l’écurie, encore moins le nom de leur cheval, mais il avait repéré l’Audi dès le premier jour. Je me creuse les méninges, puis je me souviens d’une conversation avec mon amie où je me plaignais que ma voiture claire était trop salissante, elle me disait que le noir c’était pire. Donc sa voiture est bien noire…  enfin je crois…. Bon en tout cas je ne sais pas pourquoi ce conducteur m’a fait des appels de phare.
De nouveau un feu rouge, cette fois on est en ville et c’est éclairé, je regarde bien dans le retro qui est le conducteur mystère. Il se trouve que c’est bien l’amie à laquelle je pensais. Je lui fais coucou. A sa façon d’agiter la figure et les mains je comprends qu’elle me dit « enfin ! Tu me reconnais ». Je lui sourie, difficile de faire comprendre par signe : d’abord il fait sombre, ensuite je croyais que ta voiture était noire…
Un peu plus loin, un autre feu, je tourne à droite, et elle à gauche. Comme il y a deux voies et elle se retrouve à coté de moi. On ouvre les vitres et elle me dit en souriant « alors j’ai cru que tu n’allais pas me reconnaitre ! », je lui réponds « ben tu sais dans le noir on n’y voit rien. Et puis j’ai un peu honte de l’avouer, mais je croyais que ta voiture était noire… ». Elle me jette un regard vide puis me dit « ben oui elle est noire. »
Ha ? Je lui réponds alors « Alors il y a un problème car la voiture que tu conduis est beige », elle regarde son volant et son tableau de bord, puis répond « ha oui c’est vrai, ce soir j’ai pris la voiture de mon père, oups ! ».
Alors moi je dis « bravo », c’est quoi ces gens en Audi qui font des appels de phare et qui osent te reprocher de ne pas les reconnaitre dans le noir quand en plus ils ne sont pas dans leur propre voiture, non mais sans blague !

dimanche 26 avril 2015

La fiancée du cheval noir

Il s’appelle Monsieur X… ha non, Monsieur X c’est un pseudo que j’utilise pour les gens…
Je recommence : il s’appelle « Tornado », c’est un gentil cheval male qui a été castré comme tous ses potes de prés. Dans ce près justement il y une dizaine de chevaux, des males, tous castrés et des juments qui ne le sont pas.
Bien qu’il ait été castré il y a quelques années maintenant, il aime bien compter fleurette aux juments et les saillir de temps en temps, quand l’occasion se présente. Mais cette année au printemps toutes les juments étaient collées au très viril « JohnWayne ». Et JohnWayne avait l’œil, dès que Tornado faisait mine de s’approcher d’une jument, JohnWayne sortait l’artillerie lourde et venait lui mettre une raclée.
Tornado est donc resté sur sa faim cette année. Il n’a même pas pu aller bisouiller une jument. Maintenant c’est l’automne, il a le droit de s’approcher des juments et de copiner avec elle.
Aujourd'hui une nouvelle jument arrive. Comme c’est la tradition dans le monde des chevaux ils viennent tous la voir pour la rejeter, pour lui faire savoir qu’elle n’est pas des leurs pour l’instant. Au lieu de simplement accepter et faire preuve d’humilité en attendant d’avoir sa place, elle prend peur. Elle s’enfuit et se blottit dans un coin. A chaque fois qu’elle tente d’approcher le troupeau la même scène se reproduit.
Au bout de trois jours Tornado trouve que ça suffit, il va alors se mettre entre la nouvelle et un cheval qui l’embête. La nouvelle est ravie et reste collé à lui. Patiemment, jour après jour, Tornado va s’interposer entre la nouvelle et les petits cons du troupeaux qui aiment bien jouer aux caïds.
Petit à petit la nouvelle se fait une place dans le troupeau. Tornado et elle reste assez proches. L’hiver se passe ainsi. Puis arrive le début du printemps, Tornado commence à avoir des idées en tête. Il passe plus de temps avec la nouvelle, il essaie de la séparer un peu des autres pour la garder pour lui. Au début tout se passe bien car JohnWayne est concentré sur les juments qui ont leurs chaleurs. Il ignore Tornado et la nouvelle pour l’instant. Puis un jour la nouvelle a ses chaleurs, alors JohnWayne  vient, il chasse Tornado et emmène la nouvelle dans son harem.
Tornado est tout dépité. Un jour il profite de ce que JohnWayne  ait le dos tourné pour retourner voir sa douce, mais celle ci le snobe et se cache au milieu des autres juments quand il arrive.
Dur réalité pour Tornado, le monde des chevaux est aussi dur que celui des humains… .

jeudi 2 avril 2015

La peluche au fromage

Je suis dans une fête foraine, devant les machines à pinces. Je regarde les peluches qu’ils proposent. Soudain j’en vois une bizarre : un parallélépipède jaune avec des trous, qui a des yeux, des bras et des jambes et à qui on a mis une chemise et un short. Je dis à Monsieur Jimie :
« Ben mince alors ils ont fait une peluche gruyère, quelle drôle d’idée… » (Bon d’accord il n’y a pas de trou dans le gruyère, disons une peluche emmental).
Monsieur Jimie est surpris lui aussi. A quelques pas de nous se tiennent un homme et une petite fille, l’homme me fixe... Euh... pourquoi il nous regarde comme ça lui…
Finalement il se décide à prendre la parole, et d’un air tout à fait navré il me dit :
« Mademoiselle, c’est Bob l’éponge ! », il me dit ça comme si je n’avais pas reconnu la Joconde !
Bon c’est vrai que ça ressemblait plus à une éponge qu’à un formage, mais finalement, Bob l’emmental qui parle ce n’est pas plus bête que bob l’éponge, non mais !