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Un petit mot pour dire que toutes les histoires écrites ici sont des histoires vraies, rien n'est inventé.

lundi 27 juillet 2015

Arnold Lee contre Droopy

J’ai deux chiens, l’un d’eux est fort comme Arnold Schwarzenegger et vif comme Bruce Lee, nous l’appellerons Arnold Lee (oui parce que Bruce Schwarzenegger, c’est trop pénible à écrire…). L’autre  est blanc et noir, avec de grandes oreilles, et des babines pendantes, il est tout mou et dort tout le temps. Bref il y a à la fois le physique et l’énergie du personnage de Tex Avery : Droopy.
Arnold Lee adore jouer, c’est un grand enfant (super costaud le gosse, mais gentil comme tout). Quand il a envie de s’amuser il prend un jouet dans sa bouche et l’agite sous le nez de Droopy. Comme c’est Arnold Lee il fait des bonds énormes à une vitesse vertigineuse. Du coup Droopy le regarde faire, les yeux vides et l’air blasé, Droopy quoi... Arnold Lee a compris au fil du temps que pour motiver les autres chiens à jouer avec lui il fallait descendre à leur niveau. Du coup il se contente de faire des petits sauts tranquilles tout prés de Droopy. Droopy commence à regarder le jouet avec intérêt, puis il essaie mollement de l’attraper. Ce petit mouvement mollasson de Droopy crée une telle joie chez Arnold Lee que le voici à nouveau à faire des bonds de malade dans toute la pièce.
Droopy décroche instantanément et regarde par la fenêtre. Après avoir fait quatre fois le tour de la pièce comme un taré, Arnold Lee se rend compte qu’il est de nouveau tout seul, déçu il retourne doucement près de Droopy en ne bougeant pas trop. Droopy refait une tentative, Arnold Lee fait un grand bond en arrière, mais Droopy ne bouge pas pour le suivre… alors Arnold Lee revient doucement vers Droopy.
Droopy essaie encore d’attraper le jouet, cette fois Arnold Lee ne bouge pas, Droopy attrape alors un coté du jouet et commence à tirer. Fou de joie Arnold Lee tire comme un forcené et fait un bond immense, Droopy lâche sa prise. Arnold Lee fait un « tour de la victoire » en bondissant énergiquement dans toute la pièce en secouant violemment  le jouet, c’est pour être sur qu’il soit bien mort (on n’est jamais trop prudent). Puis comme c’est le jeu, il revient près de Droopy pour re-jouer. Droopy boude un peu, Arnold Lee doit de nouveau se tenir juste à coté de lui et ne plus bouger une oreille pour que Droopy daigne faire l’effort d’attraper le jouet. Cette fois Arnold Lee se retient, au lieu de tirer de toutes ses forces, il se contente de résister à la traction de Droopy. Il est tout content et remue la queue comme un chiot. Droopy est concentré, il sert les dents et tire. Mais de nouveau Arnold Lee récupère le jouet grâce à  une petite traction bien placée. Il refait son tour de la victoire et revient tout près de Droopy. Arnold Lee ne bouge pas, mais Droopy boude… Arnold Lee  lui met de tous petits coups de tête délicats, il essaie de mettre de force le jouet dans la bouche de Droopy, à force de patience, Droopy se décide à refaire une tentative.
C’est reparti, ils tirent tous les deux. Arnold Lee sent que Droopy va se démotiver alors il lâche le jouet, genre « oups ! ben dis donc t’es trop fort toi, tu m’as bien eu ». Droopy fier de sa victoire fait demi tour et veut s’enfuir avec le jouet, mais il se retrouve coincé face au mur. Arnold Lee le contourne par la droite pour venir chercher le jouet et refaire une partie. Hélas Droopy se tourne à gauche et Arnold Lee se retrouve face à une paire de fesses. Ce n’est pas grave ce jeu là aussi lui plait (en fait tout est un jeu pour lui…), tout content il fait le tour de Droopy par la gauche en faisant de grands bons de joie. Dès qu’il arrive près de la tête de Droopy, celui-ci se tourne sur sa droite et Arnold Lee se retrouver à nouveau face à des fesses… Là il commence à avoir un doute. Avec un peu moins d’enthousiasme il refait le tour de Droopy et s’approche du jouet. Droopy fait encore demi tour et cette fois il lâche un petit grognement qui signifie « bon tu me lâches sale gosse ! ».
Hé oui quand Droopy joue c’est pour gagner, pour montrer qu’il est fort. Le jouet est à lui maintenant et il va prendre plaisir à déchirer le bout de tissu.
Arnold Lee ne comprend pas, le but de jouer c’est de jouer. A quoi servent les jouets si on ne les partage pas ? Arnold Lee prend son air malheureux qu’on lui connait bien, il est tout penaud et ne sait pas quoi faire de sa vie…
Heureusement il a des maitres compatissants, l’un d’eux ramasse un autre jouet et c’est parti pour un tour. L’avantage avec les maîtres c’est que quand Arnold Lee lâche le jouet pour les motiver, car, oui, eux aussi ont besoin d’être re-motivés, les maîtres ne partent pas avec le jouet, ils lui lancent le jouet, et … c’est très drôle car tout est drôle avec Arnold Lee…
Les gens croient toujours que c’est Arnold Lee à cause de sa puissance le dominant, quand on leur dit non ce n’est pas le quatre-quatre surpuissant, mais la brêle qui est le chef entre nos deux chiens ils ont toujours du mal à nous croire.

dimanche 12 juillet 2015

La diplomatie

On avait déjà remarqué que les chiens était diplomates. Par exemple si on appelle un de nos chiens et qu’on a à la main un truc qui annonce quelque chose de désagréable (genre le produit pour laver les oreilles), le chien n’a pas envie de venir. Mais il ne souhaite pas nous désobéir ouvertement, alors il vient, mais en cours  de route il trouve une diversion, genre « ho regarde une fleur, il faut à tout prix que je m’arrête pour la  renifler… »
Mais ils savent aussi utiliser un exutoire du type « bon de colère ». Notre premier chien avait vraiment un caractère de gardien et se devait d’aboyer dès que quelqu’un se présentait au portail, il se devait également d’aller renifler le visiteur pour être sur que tout aille bien. On travailler sur le fait de rester assis jusqu’à ce qu’il se calme avec un étranger au portail, il ne devait en aucun cas aller vers l’étranger, il ne devait pas me dépasser. Il a essayé d’obéir pendant 10 secondes : à moitié assis, à se dandiner de stress, puis il est parti en courant au fond du jardin a pris un bâton dans la bouche et s’est acharné dessus… Seule façon pour lui de se détendre sans désobéir.